Je me pose parfois trop de questions. Mais il y en a une que je n’ai jamais vraiment osé regarder en face : et si finalement méditer, ce n’était pas fait pour moi ? Je médite depuis plus de 5 ans, et petit à petit la pratique a pris de plus en plus de place dans ma vie, devenant quotidienne, et expérimentée plus lors de stages, de retraites et de séminaires. Et, bien que j’y prenne garde, elle est aussi devenue une part de l’identité à laquelle je m’accroche. Je suis «un méditant», et voilà bien une des rares choses sur lesquelles je peux m’appuyer pour me définir.
Or, depuis quelques mois, ma vie a changé.