Ces derniers temps, la profondeur de l’expérience corporelle avait comme déserté ma pratique. Il m’arrive parfois d’avoir l’impression de méditer en « 2D » ! Comme si tout était un peu plat, pas très habité. Je le voyais bien, dans les moments de pratique en groupe, à Genève : je sentais alors que je n’habitais pas vraiment mon souffle, qu’il se passait un peu « sans moi ».