Être ou ne pas être dans son assiette

Image d'une fenêtre ouverte sur un ciel légèrement nuageux

Par un beau matin, je me suis réveillée d’humeur chagrine, un peu contrariée, un peu triste, un peu grognon, sans trop savoir pourquoi.

Je me suis assise sur le coussin.  Il ne s’est rien passé de transcendant pendant la pratique : je me suis posée, j’ai suivi mon souffle et porté attention à ce qui m’entourait. Rien de spécial. Ordinaire. Et pourtant, lorsque je me suis relevée, je me suis dit que j’étais dans mon assiette.

On utilise habituellement cette expression à la forme négative. Je ne suis pas dans mon assiette, c’est-à-dire je suis un peu patraque ou je suis de mauvaise humeur.

Après ce moment de pratique, j’étais encore de mauvaise humeur mais c’était OK. J’avais dit bonjour à  « mon » assiette. C’était comme ça, c’était là où j’en étais à ce moment là, tout simplement. C’était une mauvaise humeur fraîche et un peu joyeuse.

Méditer, c’est comme lorsqu’on aère une pièce.  On ouvre les fenêtres, on laisse l’air frais rentrer et on referme.  La pièce est toujours la même, les meubles n’ont pas changé de place mais l’air est plus pur, plus vif et cela rend joyeux.

Anne Vignau

Saint-Gratien

2 commentaires
  1. Gilles Guyomard dit :

    Bonjour Anne.
    Cela résonne fort pour moi en ce beau lundi. Je te remercie pour cette touche d’humour qui aère et évite de casser les assiettes!!
    Je t’embrasse.

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