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Tous les articles de Anne VIGNAU
Entrées par Anne VIGNAU
Comment mener sa vie ? La boussole qui se déploie à partir de la pratique.
Lorsqu’on me demande ce que la pratique de la méditation a changé dans ma vie, j’ai toujours du mal à répondre. Je n’ai pas l’impression que ma vie ait changé de façon majeure depuis 13 ans. Mais en fait, en y regardant d’un…
Ma première retraite en groupe
Je garde un souvenir ému de ma première retraite solitaire. Je pratiquais la méditation depuis deux ans et j’avais très envie de relever le défi de passer dix jours à méditer huit heures par jour, en silence.
Il y a eu des moments difficiles à traverser, c’est sûr, des envies féroces de se lever du coussin et de partir en courant.
Rester debout
Comment rester debout en cette période où le monde entier retient son souffle face à l’évolution galopante de la pandémie ?
J’ai choisi pour illustrer ce texte le tableau Tempête de neige de Joseph Mallord William Turner car je me suis rappelée que Turner s’était fait attacher au mât d’un navire naviguant en pleine tempête pour faire face à cette dernière. Mais il n’est pas nécessaire de prendre des mesures aussi extrêmes…
Un confinement méditatif
J’habite dans une maison avec un jardin. Je ne travaille plus, mon mari quant à lui fait du télétravail, et mes enfants sont au Québec. Confinement privilégié, à deux. Avec la mise en place de ce confinement, j’ai l’impression d’être entrée dans un vaste espace de pratique.
Être chez soi, c’est se poser.
Journal intime et pratique de la méditation
Dans l’introduction à son Journal 1973-1982, l’écrivaine Joyce Carol Oates écrit ceci : « Tenir un journal est-il essentiellement un moyen de se consoler, grâce à une « voix » qui est la nôtre, subtilement transformée ? Un moyen de dissiper la solitude, un réconfort ? »
À la lecture de ces lignes, j’ai senti confusément qu’il y avait un point commun entre la tenue d’un journal intime et la pratique de la méditation.
Être ou ne pas être dans son assiette
Par un beau matin, je me suis réveillée d’humeur chagrine,
un peu contrariée, un peu triste, un peu grognon, sans trop savoir pourquoi. Je me suis assise sur le coussin. Il ne s’est rien passé de transcendant pendant la pratique : je me suis posée, j’ai suivi mon souffle et porté attention à ce qui m’entourait. Rien de spécial. Ordinaire. Et pourtant, lorsque je me suis relevée, je me suis dit que j’étais dans mon assiette.
Le goût de la neige
La pratique de la méditation nous aide à voir plus clairement comment les sensations nous ouvrent à un champ d’expérience très vaste. On a tendance à mettre le corps d’un côté et l’esprit de l’autre mais nos sens nous parlent de notre être : on dit bien avoir du tact, avoir du goût, avoir du nez ou du flair, avoir l’œil, avoir de l’oreille. Une sensation est un moment de vie, une ouverture sur le monde. Elle peut nous télescoper dans une épaisseur de temps et de sens. Cela va très vite, dans un temps qui est plein et unifié, rassemblé.
De l’autre côté du miroir
À un moment, Fabrice dit « Votre sensation est-elle agréable, désagréable ou neutre ? » J’étais à ce moment là étreinte par un sentiment poignant de tristesse, sans cause précise. Je me suis donc posée la question : « C’est agréable, désagréable ou neutre? » et je me suis trouvée prise de court. Je ne pouvais pas dire si c’était agréable, désagréable ou neutre. C’était, tout simplement.
Prochaines Portes ouvertes
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