Se libérer de l’espoir et de la peur

Photo de pratiquants, avec Maude en premier plan, prise par Claire Cocano à l'occasion d'un évènement de l'École occidentale de méditation fondée par Fabrice Midal

La méditation offre la possibilité à l’être humain qui la pratique de trouver un ancrage dans son existence. Il décide à un moment de sa vie qu’il va méditer, sans en attendre un quelconque bénéfice, simplement parce qu’il ressent un appel à trouver une voie qui unifierait son expérience du monde. Au rythme de sa pratique, le prisme au travers lequel il envisageait le monde s’érode et il apprend à voir les choses telles qu’elles sont.

Sa manière d’agir dans le monde va aussi radicalement se modifier car le jeu de l’espoir et de la peur ne conditionnera doucement plus son action. Être conditionné par l’espoir et la peur c’est s’assurer d’agir d’une manière qui n’est jamais réellement en rapport avec la situation qui se présente. L’action est jaugée et calculée en fonction du paramètre coût/bénéfice.

Comment habiter un monde où chaque être humain agit selon ce paramètre ?

Celui qui pratique la méditation se familiarise avec une pensée qui le sort radicalement du « moi-moi-même-et-encore-moi ».

Ainsi, la découverte du lien intime entre un être et tout ce qui constitue le monde dans lequel il existe l’oblige, par une justice interne, à se comporter à hauteur d’homme, c’est-à-dire avec dignité.
Marine Manouvrier
Bruxelles
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