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Entrées par Marine MANOUVRIER
Se relier à notre vraie nature, l’ouverture
Le bruit extérieur s’est estompé, le chant des oiseaux du printemps vient zébrer le silence.
Le tempo a ralenti, plus de petit-déjeuner avalé en vitesse, plus de cafés bus dans les embouteillages, plus non plus de sonnerie toutes les 50 minutes avec son flux d’élèves qui sortent et entrent en classe.
Cela pourrait ressembler à un mois de juillet.
Sauf que…
… la plaine de jeux en bas de chez moi est barrée de larges bandes rouges et blanches. Et, sur les grilles, il y a maintenant un petit sigle qui interdit de méditer dans l’herbe.
Il est surprenant ce sigle ! Outre le fait que je n’ai jamais vu méditer personne dans le parc où tous les chiens du quartier jouent, il ne me semble pas a priori que ce soit l’activité la plus dangereuse en termes de distanciation physique.
De rêveries en rappels du réel
Il y a quelques semaines, au retour de vacances en Asie avec mon fils, j’ai fait l’étrange expérience de me sentir tout-à-fait ailleurs pendant plusieurs longs jours. Il me semblait qu’un peu de moi était resté là-bas. J’avançais dans une absence un peu flottante. Cet entre-deux n’était pas désagréable jusqu’à ce que la réalité se rappelle à moi.
L’effet des stages de méditation sur une communauté de pratiquants
Voilà 5 ans que l’antenne de l’École à Bruxelles existe, 5 ans que nous y accueillons deux mercredis par mois et régulièrement les dimanches des pratiquants désirant découvrir ou approfondir la pratique.
Au départ, notre petite communauté a dû s’établir et, du point de vue de celle qui transmet la pratique, j’avais souvent l’impression que nous étions un navire qui affrontait les flots, avec courage certes, mais qui était tout de même à la merci du moindre souffle de vent qui passe. Nous n’étions, en tant que communauté, pas vraiment posés, tout occupés à la construction de celle-ci
Se faire le cadeau de ne rien faire
Faire des listes, des courses, des livres, des cours, du sport, à manger, ses comptes, sa lessive, le ménage, son agenda, de l’ordre dans ses mails … Et recommencer. Et recommencer.
Dans l’existence, je fais beaucoup. Je travaille beaucoup et, si j’y regarde d’un peu plus près, il y a derrière ce « faire » une tentative quasi désespérée d’arriver à éponger à un moment tous les « faire » à faire pour arriver … à ne plus rien faire !
Méditer, ce n’est pas léviter !
Trois semaines de pratiques intenses dans le Jura, à l’occasion des séminaires organisés par l’École occidentale de méditation, c’est s’offrir la possibilité de toucher à neuf qui nous sommes, à ce moment précis de notre existence. Ce qui est très frappant lors de ce temps particulier et rythmé, c’est que nous nous ajustons à la pratique au fur et à mesure des jours. Il y a des moments d’ennui profond, de grâce, de panique, de frustration, d’enthousiasme...
Responsabilité et créativité
En pratiquant la méditation, nous nous rendons compte peu à peu qu’elle nous demande une chose quelque peu inattendue :
prendre nos responsabilités.
Cela peut paraître étonnant,
car il arrive bien plus souvent que ce soit nous qui attendions monts et merveilles de la pratique. Or ce que nous découvrons avec la pratique, c’est sa demande à elle ! Comment cela est-il possible ?
Pourquoi le cogito de Descartes n’impressionne pas un méditant ?
« Je pense, donc je suis ». Voilà bien une phrase qui rend le pratiquant de la méditation perplexe et particulièrement l’occidental nourri, qu’il le veuille ou non, au biberon du cartésianisme. Alors, oui, un méditant ne dira jamais « je pense, donc je suis ». Voyons cela de plus près.
Quelques impressions de retraite
En retraite de méditation pour quelques jours, les conditions étaient propices pour partir en éclaireur. Voici donc quelques impressions de pratique qui témoignent d’une expérience que nous faisons tous sur le coussin...
Prochaines Portes ouvertes
- – À distance : en vidéo live
- – En présentiel : à Paris, Genève, Bruxelles, Montréal, Nantes, Neuchâtel, Lausanne