Archive d’étiquettes pour : regard

Photo de George Floyd et texte en anglais

He can't breathe

Nous sommes en 2020. Et en 2020 encore, des êtres humains meurent des mains de ceux qui sont censés les protéger. L’État tue, en 2020, et nous ne pouvons l’ignorer. La mort de George Floyd, à Minneapolis la semaine dernière, est profondément choquante. Elle signe, une fois de plus, l’inhumanité propre à notre temps. Un homme noir, assassiné dans la rue en plein jour, étouffé par le genou d’un policier blanc, écrasant son cou durant de longues minutes et refusant d’entendre les derniers mots répétés par cet homme : « I can’t breathe. I can’t breathe. »
Photo d'un groupe d'arbres

...Et le monde est là.

En ce temps d’arrêt dans nos existences, quelque chose se montre, quelque chose se donne à nouveau : c’est le temps, le temps retrouvé. Certes, il faut travailler à distance, donner une attention soutenue aux enfants, les tâches ménagères ne disparaissent pas, mais quelque chose d’une détente du temps se donne, qui n’est plus aussi drastiquement tenu pas des impératifs d’horaires. La pratique de la méditation tient pour moi une place centrale, plus que jamais vitale.
Couverture du livre de Fabrice Midal "Trois minutes de philosophie pour redevenir humain"

Trois minutes de philosophie pour redevenir humain

Le nouveau livre de Fabrice Midal m’accompagne déjà depuis plusieurs mois. Il me fascine car en trois minutes, l’espace un peu éteint ou terne de ma vie s’ouvre. Il nous aide à reprendre notre vie en main, à retrouver une question qui nous touche. Cela me semble à chaque fois magique, un vrai basculement. Et ce en partant d’une phrase d’un ou d’une philosophe, poète ou penseur.
Photo d'une armoire ouverte, bien remplie

Le poids des choses, suite

Le sort d’une armoire vaudoise appartenant à ma grand-mère est resté en suspens pendant longtemps. Dans un premier temps, je voulais m’en débarrasser, la trouvant trop pesante et monumentale. J’avais le sentiment qu’elle envahissait mon espace vital et ne laissait plus de place à mes propres choix. Mais quelque chose résistait, j’ai décidé de ne rien décider, et de laisser apparaître ce qu’il y avait à faire.