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Entrées par Sylvie Storme

Le renversement radical de foutez-vous la paix

Nous nous trouvons tellement souvent dans une situation qui nous semble injuste et inextricable. “Foutez-vous la paix” m’a non seulement aidée à lever la pression mais en plus —quel miracle— à  trouver de l’humour dans ce…

Peut-on se rencontrer à distance ?

Créer le lien autrement  Se rencontrer est une aventure très étonnante.Qu’est-ce que cela suppose ? Je me rencontre, nous nous rencontrons, je me rencontre en rencontrant les autres. C’est là que la magie de L’École de…
Photo du tableau "L'or de l'azur" (1967) de Miró

Les Quatre forces guident ma pratique

Ce matin, la pratique s’est révélée sous un jour nouveau. Fabrice Midal nous invite a pratiquer la méditation en nous laissant guider par « quatre forces » et celles-ci m’accompagnent. La première force, l’écoute, me parle assez spontanément et pourtant de jour en jour, je remarque que souvent, j’ai tendance à m’échapper. Ce n’est pas si facile d’entrer réellement dans une écoute nuancée et vraiment en lien avec les sons qui me parviennent.
Photo de Cerasuolo, 25 avril 2016

Habiter réellement un lieu

Ce matin, je pratique la méditation de pleine présence après un voyage de deux jours enfermée dans une voiture depuis Bruxelles pour descendre 1650 kilomètres plus au sud. J’ai la grande chance d’être arrivée dans notre maison au milieu d’un petit village des Molises/Abruzzes, dans les montagnes au sud de l’Italie C’est une maison que je connais très bien puisqu’il s’agit du village d’origine de mon mari et que nous y venons souvent. Et pourtant, en m’asseyant ce matin sur mon coussin, je vois tout de suite une énorme difficulté à être là.
Photo des mains de Sylvie en train de scupter la terre

Comment découvrir notre vrai désir ?

Me voici à nouveau interpelée par le livre de Fabrice Midal, Trois minutes de philosophie pour redevenir humain et la poétesse Emily Dickinson, qui nous dit: On apprend l’eau par la soif. Emily Dickinson nous dit que nous apprenons l’eau non en y plongeant les mains mais par la soif. Et Fabrice Midal nous dit : L’intensité du désir nous pousse à nous ouvrir pour de bon à ce que nous cherchons à atteindre. La difficulté est qu’il ne faut rien imaginer, ce que nous avons tous tendance à faire il importe au contraire de prendre le temps de découvrir ce qui nous appelle. De quoi ai-je soif ? Qu’est-ce qui me manque de façon brûlante pour être plus pleinement ce que je suis ? Notre vrai désir nous vient du plus profond de nous.
Image d'une porte rouge

Une rencontre authentique avec la vie

Dans ces moments inédits, nous sommes invités à regarder notre quotidien à neuf. Plus de routines ou s’il y en a, elles s’installent et nous les voyons s’installer. Quelques rendez-vous s’égrainent dans la journée. Nous aident-ils à nous rassurer ou à ouvrir une porte vers un regard sur le monde ? La pratique de la méditation est un rendez-vous quotidien précieux pour moi car elle m’aide à déposer mon cœur, mon corps et mon esprit et elle m’invite à accueillir ce qui vient.
Couverture du livre de Fabrice Midal "Trois minutes de philosophie pour redevenir humain"

Trois minutes de philosophie pour redevenir humain

Le nouveau livre de Fabrice Midal m’accompagne déjà depuis plusieurs mois. Il me fascine car en trois minutes, l’espace un peu éteint ou terne de ma vie s’ouvre. Il nous aide à reprendre notre vie en main, à retrouver une question qui nous touche. Cela me semble à chaque fois magique, un vrai basculement. Et ce en partant d’une phrase d’un ou d’une philosophe, poète ou penseur.
Photo des verrières du Musée d'art moderne du Luxembourg,

« Le Temps coudé » : une exposition éclairant le lien entre art et méditation

En entrant dans le très grand hall du musée du MUDAM à Luxembourg, le temps change de densité. Nous sommes enveloppés tout de suite par l’espace baigné de lumière tombant de la verrière. Il est si ouvert que tout mon corps cherche son équilibre et est presque pris de vertige. En tous les cas cette architecture vaste et très géométrique crée une situation à elle toute seule. Des sons nous parviennent des différentes salles qui s’ouvrent tout autour et l’exposition de Anri Sala nous invite déjà à nous abandonner à la magie de cette rencontre. Chacune de ces salles accueille une œuvre ample qui nous absorbe complètement et nous emporte.
Détail d'un tableau : pommes sur une table

Regarder, voir

Tous nous avons des yeux, peu voient. Voir, en un premier sens, c’est voir ce qui est là devant. Je vois des pêches  dans le panier… Tous le monde voit ainsi. Or, ce n’est pas ainsi que l’on est voyant. Peintre de pommes, Cézanne, manifestement est un voyant. Il voit de l’invisible, un très étrange invisible, ne demandant qu’à être vu…. Comment parler de cet invisible?