L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant

Photo d'un muret en pierres taillées dans un paysage de ciel bleu, de montagnes et de palmiers. Un paysage essentiel
Encore une journée bien remplie : la réunion clients s’est bien passée, les deux dossiers de presse urgents sont bouclés, j’ai pu confirmer les rendez-vous de demain, appeler les journalistes pour vendredi, répondre aux 80 mails quotidiens… Ouffffffff…
Je me pose sur mon coussin, je commence ma session de méditation, et soudain cette journée de folie s’évapore, perd de sa densité, de son importance et je réalise…
… Que je n’ai pas assez embrassé mes enfants, pas parlé gentiment à mon mari, pas rappelé cette amie que j’aime tant, pas profité d’un soleil magnifique pour me promener en bord de Seine…
Pas fait l’essentiel, pas fait attention à l’essentiel, menacée que j’étais par les fausses urgences…
Méditer me permet à chaque fois de retrouver le goût de l’essentiel c’est-à-dire de la vie.
Aimer, aider, écouter, prendre soin des siens et de ceux qui nous entourent, rire aussi.
Retrouver tout l’humour de ma situation, redécouvrir la joie d’être vivante. Voilà l’essentiel.
Comme toujours, le poète le dit mieux que quiconque :
« L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant » René Char
Marie-Laurence Cattoire

Paris

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