Refuser l’ordinaire

Grève parsemée de coquillages concassés

Lors du séminaire « Foutez-vous la paix ! », une citation de Henri Michaux lue par Fabrice Midal m’a particulièrement frappée :

«  Avec tes défauts, point de hâte.
Ne va pas à la légère les corriger.
Qu’irais-tu mettre à la place ? »

Cela renverse d’un coup d’un seul notre perspective.

Cette citation suggère que si nous liquidons nos défauts, c’est une part de notre être qui disparaît.
Mais quel nouveau rapport engager alors avec eux ?
Une des méditations guidées du lendemain m’a donné une piste.
A un moment de la pratique, Fabrice Midal nous a proposé de consentir à notre état d’être, là, tel qu’il est.
Ce « Je consens » a vibré dans toute ma chair.

Plutôt que de traquer nos défauts (au nom de quoi d’ailleurs?), peut-être serait-ce un bon point de départ de consentir à ce qui nous éloigne de l’ordinaire !

Marine Manouvrier

Bruxelles
1 commentaire
  1. catherine champenois dit :

    Bonjour Marine,il s'agit d'une citation du recueil Poteaux d'angles. Une mine
    d'aphorismes qui font écho à bien des enseignements." souviens-toi. celui qui acquiert,chaque fois qu'il acquiert,perd." ou encore " Tu es contagieux à toi même,souviens-t'en.Ne laisse pas "toi" te gagner." Et bien d'autres…

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