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Archive d’étiquettes pour : peinture
Homme assis
Debout face à l'Homme assis. Pile en face, à la bonne distance. Sur ma ligne d'horizon il y a le centre du tableau : la main droite de l'homme repliée en poing reposant sur sa cuisse. Ce poing irradie de lumière d'ocres bien que ce soit le muret, derrière lui, qui prenne et renvoie le maximum de lumière. Un fin liseré d'ocre rouge pur souligne le contour de la manche. Le chapeau de paille est en lumière aussi mais moins intense et il porte une ombre légère sur le visage. Une tache peinte très claire appartient au tissu jeté par-dessus son avant-bras gauche. Tous les blancs purs sont constitués de la toile laissée vierge.
Interview de Danielle Moyse sur Miró pour le Musée d’art moderne de Lille
Fin 2018, Danielle Moyse publiait, sur le blog des enseignants, un texte intitulé : « Le chemin d’humilité de Joan Miró », pour inviter ses lecteurs à se rendre à la grande exposition du Grand Palais, qui avait alors lieu à Paris. La lecture de ce texte a incité la réalisatrice de podcasts Elsa Daynac à interviewer Danielle Moyse
Révélation de la lumière, révélation de l’espace
Turner, ce regardeur infatigable qui a parcouru son Angleterre natale et l’Europe entière pour contempler la diversité et la somptuosité des paysages finit paradoxalement par les faire apparaître de telle sorte que nous ne pouvons plus en distinguer aucun détail, ni presque aucun contour ! Il semble étrangement que plus il les observe, moins il les voit, du moins si l’on entend par là qu’il en discerne les formes.
Et pourtant ! Il déclare bien : « Je peins ce que je vois, et non ce que je sais être là ». Ce qu’il sait être là, c’est une montagne, un port, une tempête, un Yacht approchant de la côte, une Mer agitée avec des dauphins. Probablement, ces deux titres qui désignent les derniers tableaux exposés actuellement au Musée Jacquemart André (Turner, collection de la Tate, 26 mai 2020, 11 janvier 2021) désignent-ils ce qu’il sait être là, mais il a peint, restitué pour nous, ce qu’il a vu.
Présence et dignité : assis comme un Cézanne
Je venais de faire une conférence sur le thème : « handicap et dignité », auprès d’étudiants en médecine, pharmacie, droit de la santé, quand je me suis aperçue, que l’exposition Cézanne et les maîtres, rêve d’Italie (Du 27 février au 5 juillet), qui vient d’ouvrir ses portes au Musée Marmottan, se trouvait à quelques stations de métro, du lieu où venaient d’avoir lieu cette rencontre. Je n’ai pas résisté à la tentation de m’y rendre immédiatement.
Je conjurai la foudre !
Un petit mot, chers amis, pour partager avec vous un enthousiasme : je suis ressortie sonnée de l’exposition Hans Hartung, au Musée d’Art Moderne de Paris !
Cet homme porte en lui le monde. Non seulement son époque en des abîmes qui ont pris d’autres visages, mais sont toujours les nôtres, mais aussi les forces du ciel et de le terre tout ensemble ! Fureur de vivre, fureur de peindre !
La confiance au cœur du péril
Le 25 mai dernier, je profitai d’un déplacement professionnel à Lyon, pour aller contempler La fuite en Égypte de Nicolas Poussin, acquis par le musée des Beaux-Arts, il y a une dizaine d’années.
D’autres tableaux, il faut en convenir, m’auraient arrêtée, si je n’étais principalement venue pour celui-là. De fait, je l’ai longuement regardé, et bien que j’aie fait la visite de l’ensemble du musée, j’y suis revenue à plusieurs reprises, observant en détail les dégradés de bleus des drapés respectifs de l’ange et de la vierge, puis du ciel et des montagnes lointaines, sur le fond desquelles se déroule la scène.
Pratiquer comme Cézanne peint une pomme et retrouver notre place dans le monde
« Le grand effort de Cézanne a consisté à éloigner la pomme de lui, pour ainsi dire, afin de la laisser vivre sa vie propre. Ce n’est pas grand-chose en apparence ; pourtant c’est depuis plusieurs milliers d’années le premier vrai…
L’espace-silence de Zao Wou-Ki
« Les toiles de Zao Wou-Ki - cela se sait - ont une vertu : elles sont bénéfiques », écrit à propos du travail de son ami peintre, le poète Henri Michaux. Lues à la sortie de l’exposition qui lui est consacrée au Musée d’art moderne, jusqu’à janvier 2019, ces paroles ont en effet nommé l’expérience que m’a fait traverser la contemplation des toiles de Zao Wou-Ki, actuellement regroupées sous le titre, inspiré par un mot de Michaux : « l’espace est silence » .
Prochaines Portes ouvertes
- – À distance : en vidéo live
- – En présentiel : à Paris, Genève, Bruxelles, Montréal, Nantes, Neuchâtel, Lausanne