Nouvelle recherche

Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche

167 résultats de recherche pour : coussin de méditation

100

Notre élégance propre

L’élégance. Qu’est-ce que l’élégance? Ce mot a longtemps été pour moi un mystère. C’est-à-dire que j’avais appris, lors de mon enfance et adolescence, que l’élégance avait à voir avec de belles grandes jeunes femmes, élancées, qui portent de belles robes, qui défilent idéalement sur un tapis rouge ou pour un défilé de mode. Bref, pour moi, jeune fille qui adorait courir dans les champs, passait son temps avec des chevaux et avait horreur des robes, l’élégance était une chose étrangère, avec laquelle je n’avais rien à faire.

101

Trouver refuge dans le souffle

Ces derniers temps, la profondeur de l’expérience corporelle avait comme déserté ma pratique. Il m’arrive parfois d’avoir l’impression de méditer en « 2D » ! Comme si tout était un peu plat, pas très habité. Je le voyais bien, dans les moments de pratique en groupe, à Genève : je sentais alors que je n’habitais pas vraiment mon souffle, qu’il se passait un peu « sans moi ».

102

Être ou ne pas être dans son assiette

Par un beau matin, je me suis réveillée d’humeur chagrine,
un peu contrariée, un peu triste, un peu grognon, sans trop savoir pourquoi. Je me suis assise sur le coussin. Il ne s’est rien passé de transcendant pendant la pratique : je me suis posée, j’ai suivi mon souffle et porté attention à ce qui m’entourait. Rien de spécial. Ordinaire. Et pourtant, lorsque je me suis relevée, je me suis dit que j’étais dans mon assiette.

103

Le poids des choses

Depuis des années, j’ai accumulé des meubles, des objets, qui ont atterri chez moi après la disparition progressive de la génération de mes grands-parents. Mes parents me proposaient de prendre chez moi, (« c’est grand chez toi, tu as de la place »), le secrétaire de mon grand-père, la belle armoire vaudoise de ma grand-mère, le buffet, la vaisselle, les nappes, encore un secrétaire, et puis encore un lot de chaises, et ce petit guéridon…

104

La pratique au carré

Peu après les neuf jours du Stage 4 passés dans le silence et l’immobilité d’une pratique intensive, je suis partie en vacances avec deux de mes petites filles. Le contraste a été tellement saisissant, que je me suis demandée comment relier deux expériences si diamétralement opposées. Pendant les neuf jours de retraite, je me suis progressivement posée, et toutes les résistances qui au début rendaient ma pratique difficile et inconfortable ont cédé pour laisser place à une présence simple et sans histoire où je me suis sentie en paix avec moi-même et ce que je rencontrais. Mes petites filles de 6 et 8 ans sont pleines de vitalité, une vitalité qui s’exprime par des rires joyeux et un infatigable besoin de mouvement, mais aussi par des disputes, des chamailleries, des plaintes et des cris.

105

Se faire le cadeau de ne rien faire

Faire des listes, des courses, des livres, des cours, du sport, à manger, ses comptes, sa lessive, le ménage, son agenda, de l’ordre dans ses mails … Et recommencer. Et recommencer.
Dans l’existence, je fais beaucoup. Je travaille beaucoup et, si j’y regarde d’un peu plus près, il y a derrière ce « faire » une tentative quasi désespérée d’arriver à éponger à un moment tous les « faire » à faire pour arriver … à ne plus rien faire !

106

Se rencontrer, rencontrer son existence

Se poser, s’assoir, écouter ce qui vient,
À chaque fois une vraie aventure.
Je sens mon esprit bouillonnant,
Les soucis au travail me hantent,
Je laisse mon bassin se poser, mes jambes,
Je me sens sur un petit rocher au milieu de la mer agitée,
Le souffle comme une ancre m’emmène, je cherche à m’y relier,
Inspire, expire, inspire, expire,
Il m’aide à m’abandonner au coussin

107

J’ai rencontré un mur !

Dans la maison de famille, en vacances, c’est un joyeux mélange d’agitation, d’un rythme qui s’étire ou se contracte, du passé qui se réactualise dans le présent, de couches d’expériences qui se superposent dans lesquelles il n’est guère facile de se sentir posé.

108

Méditer, ce n’est pas léviter !

Trois semaines de pratiques intenses dans le Jura, à l’occasion des séminaires organisés par l’École occidentale de méditation, c’est s’offrir la possibilité de toucher à neuf qui nous sommes, à ce moment précis de notre existence. Ce qui est très frappant lors de ce temps particulier et rythmé, c’est que nous nous ajustons à la pratique au fur et à mesure des jours. Il y a des moments d’ennui profond, de grâce, de panique, de frustration, d’enthousiasme…