Photo de Hans Hartung travaillant avec un grand rouleau

Je conjurai la foudre !

Un petit mot, chers amis, pour partager avec vous un enthousiasme : je suis ressortie sonnée de l’exposition Hans Hartung, au Musée d’Art Moderne de Paris ! Cet homme porte en lui le monde. Non seulement son époque en des abîmes qui ont pris d’autres visages, mais sont toujours les nôtres, mais aussi les forces du ciel et de le terre tout ensemble ! Fureur de vivre, fureur de peindre !
Reproduction d'un tableau représentant un homme assis lisant dans un café

Les cafés

Une merveilleuse amie, qui fréquente assidûment les cafés parisiens, m’a permis de mener cette réflexion que je vous livre : de l’importance des cafés comme une image de la méditation. Les bistrots, les brasseries, les troquets, les rades... dans ma vingtaine, les cafés on pris une place primordiale pour mon mûrissement. Ce n’était ni chez moi, ni chez les autres : un espace neutre, ouvert, parfois chaleureux mais pas toujours, et peu importait.
Image d'une fenêtre ouverte sur un ciel légèrement nuageux

Être ou ne pas être dans son assiette

Par un beau matin, je me suis réveillée d’humeur chagrine, un peu contrariée, un peu triste, un peu grognon, sans trop savoir pourquoi. Je me suis assise sur le coussin. Il ne s’est rien passé de transcendant pendant la pratique : je me suis posée, j’ai suivi mon souffle et porté attention à ce qui m’entourait. Rien de spécial. Ordinaire. Et pourtant, lorsque je me suis relevée, je me suis dit que j’étais dans mon assiette.
Reproduction d'un tableau de William Turner, "Tempête de neige en mer"

Oser voir la violence du monde

En 1960, 15 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, la philosophe politique Hannah Arendt suivit pendant dix mois à titre de journaliste le procès d’Adolf Eichmann, haut fonctionnaire allemand responsable de la logistique de la solution finale pendant le génocide nazi. Ce procès médiatisé fut singulier à plus d’un titre, mais surtout dû aux propos contradictoires d’Eichmann, qui ne cessa jamais de plaider son innocence pour les actes perpétrés, tout en reconnaissant les avoir commis.
Photo des verrières du Musée d'art moderne du Luxembourg,

« Le Temps coudé » : une exposition éclairant le lien entre art et méditation

En entrant dans le très grand hall du musée du MUDAM à Luxembourg, le temps change de densité. Nous sommes enveloppés tout de suite par l’espace baigné de lumière tombant de la verrière. Il est si ouvert que tout mon corps cherche son équilibre et est presque pris de vertige. En tous les cas cette architecture vaste et très géométrique crée une situation à elle toute seule. Des sons nous parviennent des différentes salles qui s’ouvrent tout autour et l’exposition de Anri Sala nous invite déjà à nous abandonner à la magie de cette rencontre. Chacune de ces salles accueille une œuvre ample qui nous absorbe complètement et nous emporte.
Photo de pratiquants méditant pendant un stage de l'École occidentale de méditation

L’effet des stages de méditation sur une communauté de pratiquants

Voilà 5 ans que l’antenne de l’École à Bruxelles existe, 5 ans que nous y accueillons deux mercredis par mois et régulièrement les dimanches des pratiquants désirant découvrir ou approfondir la pratique. Au départ, notre petite communauté a dû s’établir et, du point de vue de celle qui transmet la pratique, j’avais souvent l’impression que nous étions un navire qui affrontait les flots, avec courage certes, mais qui était tout de même à la merci du moindre souffle de vent qui passe. Nous n’étions, en tant que communauté, pas vraiment posés, tout occupés à la construction de celle-ci
Photo d'un paysage rural entièrement recouvert de neige

Bonne année !

C’est la fin d’une année et le début d’une nouvelle année. Un moment de passage, un moment pour dire au revoir à ce qui a été et pour faire de la place et accueillir ce qui sera. Un désagréable sentiment de vertige me saisit quand je me relie à ce temps qui passe. Tant d’évènements, petits et grands, sont survenus, tant de moments ont été vécus, tant de personnes ont été rencontrées ; certaines ont disparu, ou ont été effacées par la distance, et d’autres sont arrivées dans ma vie.
Image d'un portail forgé ouvrant sur un chemin à l'ambiance d'automne

Entrer pleinement sur le chemin de la méditation

À la fin du livre, « Le Procès » de Kafka est évoquée une parabole: la parabole de la loi. Il y est question d’un homme qui se présente devant la porte de la loi. Une sentinelle est là qui en garde l’entrée. L’homme demande la permission d’entrer mais la sentinelle lui répond qu’elle ne peut pas le laisser entrer maintenant. Plus tard, peut-être, mais pas maintenant. D’ailleurs, derrière cette première porte il y en a d’autres, plus difficiles encore à franchir.
Photo de gros plan d'un bourgeon sur fond d'espace naturel

Pour la nouvelle année, s’offrir un stage de méditation

Chaque fois que je participe à un stage de l’école occidentale de Méditation, ce qui me frappe le plus est l’extrême solidité du cadre et l’immense précision du déroulement. Et en même temps une grande souplesse est laissée pour qu’il y ait du « jeu » - au sens de jouer une partition de musique - pour que chaque programme soit unique.