Image de pavés gris entourés de gazon

De rêveries en rappels du réel

Il y a quelques semaines, au retour de vacances en Asie avec mon fils, j’ai fait l’étrange expérience de me sentir tout-à-fait ailleurs pendant plusieurs longs jours. Il me semblait qu’un peu de moi était resté là-bas. J’avançais dans une absence un peu flottante. Cet entre-deux n’était pas désagréable jusqu’à ce que la réalité se rappelle à moi.
Photo d'un tableau moderne

Apprivoiser la peur dans la relation de soins

Quel lien pouvons-nous entretenir avec nos émotions ? C’est une question très importante que nous avons notamment eu l’occasion d’aborder récemment à l’École occidentale de méditation, où nous avons eu le plaisir de recevoir Dzogchen Ponlop, venu nous présenter son dernier livre : Emotional Rescue, paru en français sous le titre : Plan de sauvetage émotionnel.
Couverture du livre de Fabrice Midal "Trois minutes de philosophie pour redevenir humain"

Trois minutes de philosophie pour redevenir humain

Le nouveau livre de Fabrice Midal m’accompagne déjà depuis plusieurs mois. Il me fascine car en trois minutes, l’espace un peu éteint ou terne de ma vie s’ouvre. Il nous aide à reprendre notre vie en main, à retrouver une question qui nous touche. Cela me semble à chaque fois magique, un vrai basculement. Et ce en partant d’une phrase d’un ou d’une philosophe, poète ou penseur.
Photo d'une armoire ouverte, bien remplie

Le poids des choses, suite

Le sort d’une armoire vaudoise appartenant à ma grand-mère est resté en suspens pendant longtemps. Dans un premier temps, je voulais m’en débarrasser, la trouvant trop pesante et monumentale. J’avais le sentiment qu’elle envahissait mon espace vital et ne laissait plus de place à mes propres choix. Mais quelque chose résistait, j’ai décidé de ne rien décider, et de laisser apparaître ce qu’il y avait à faire.
Peinture représentant une femme âgée de dos, assise, dévêtue, la tête de profil à gauche

Notre élégance propre

L’élégance. Qu’est-ce que l’élégance? Ce mot a longtemps été pour moi un mystère. C’est-à-dire que j’avais appris, lors de mon enfance et adolescence, que l’élégance avait à voir avec de belles grandes jeunes femmes, élancées, qui portent de belles robes, qui défilent idéalement sur un tapis rouge ou pour un défilé de mode. Bref, pour moi, jeune fille qui adorait courir dans les champs, passait son temps avec des chevaux et avait horreur des robes, l’élégance était une chose étrangère, avec laquelle je n’avais rien à faire.
Photo de Satish Kumar et son interprète, lors de la soirée à la Maison de la méditation dont il était l'invité

Satish Kumar : chacun d’entre nous est un cadeau pour le monde

Nous avons eu le plaisir de recevoir Satish Kumar à la Maison de la méditation le mois dernier. La soirée est visible sur la chaîne Youtube de l’École occidentale de méditation.
Image en gros plan de deux mains jointes

Comment entrer en amitié avec la méditation

Il y a toujours une première fois à la pratique de la méditation. Pour moi c’était il y a environ quinze ans. J’ai vu depuis un grand nombre de personnes qui ont été initiées à la pratique. J’imagine que beaucoup d’entre elles n’ont pas poursuivi dans cette voie. Je me demande ce qui fait que la méditation devient un chemin ou pas ?
Image du tableau "L'Annonciation" de Botticelli

Journal intime et pratique de la méditation

Dans l’introduction à son Journal 1973-1982, l’écrivaine Joyce Carol Oates écrit ceci : « Tenir un journal est-il essentiellement un moyen de se consoler, grâce à une « voix » qui est la nôtre, subtilement transformée ? Un moyen de dissiper la solitude, un réconfort ? » À la lecture de ces lignes, j’ai senti confusément qu’il y avait un point commun entre la tenue d’un journal intime et la pratique de la méditation.
Image d'une ouverture donnant sur un bel espace vert

Trouver refuge dans le souffle

Ces derniers temps, la profondeur de l’expérience corporelle avait comme déserté ma pratique. Il m’arrive parfois d’avoir l’impression de méditer en « 2D » ! Comme si tout était un peu plat, pas très habité. Je le voyais bien, dans les moments de pratique en groupe, à Genève : je sentais alors que je n’habitais pas vraiment mon souffle, qu’il se passait un peu « sans moi ».